Insérer des pédagogies actives
Qu’est-ce que la pédagogie active ?
Face aux transformations de l’enseignement supérieur, les pédagogies actives proposent de recentrer les dispositifs sur l’apprentissage plutôt que sur une simple transmission magistrale. Elles regroupent diverses méthodes centrées sur l’activité de l’étudiant·e, fondées sur l’idée que l’on apprend en faisant. L’étudiant·e mobilise ses acquis, expérimente, échange et construit progressivement ses connaissances, tandis que l’enseignant· adopte une posture de facilitateur, créant des environnements propices à l’autonomie et à la réflexion.Les recherches montrent que ces approches stimulent l’engagement, la motivation, la réussite aux examens et diminuent les risques d’échec. Elles favorisent également la mobilisation de compétences transférables et une meilleure préparation aux situations professionnelles ou sociétales.
Bénéfices pour les étudiant·es
Les pédagogies actives renforcent l’implication des étudiant·es en donnant du sens aux apprentissages, notamment lorsqu’ils s’inscrivent dans des situations concrètes ou proches du réel.
Elles favorisent une mémorisation durable, grâce à l’expérimentation et aux liens faits entre théorie et pratique. Elles développent aussi des compétences transversales essentielles : autonomie, collaboration, argumentation, prise de décision, adaptabilité…
Enfin, elles encouragent la capacité à agir en tant qu’acteur dans la société, en travaillant l’esprit critique et l’engagement citoyen.
Elles favorisent une mémorisation durable, grâce à l’expérimentation et aux liens faits entre théorie et pratique. Elles développent aussi des compétences transversales essentielles : autonomie, collaboration, argumentation, prise de décision, adaptabilité…
Enfin, elles encouragent la capacité à agir en tant qu’acteur dans la société, en travaillant l’esprit critique et l’engagement citoyen.
Bénéfices pour les enseignant·es
Même si elles demandent une transformation exigeante des pratiques, les pédagogies actives renforcent le développement professionnel des enseignant·es.
Elles favorisent la remise en question des méthodes, enrichissent les interactions avec les étudiant·es et permettent d’adopter une posture plus réflexive et accompagnatrice.
Beaucoup d’enseignant·es y trouvent un renouvellement de leur motivation et de leur compréhension de leurs objectifs pédagogiques.
Elles favorisent la remise en question des méthodes, enrichissent les interactions avec les étudiant·es et permettent d’adopter une posture plus réflexive et accompagnatrice.
Beaucoup d’enseignant·es y trouvent un renouvellement de leur motivation et de leur compréhension de leurs objectifs pédagogiques.
Comment mettre en place une pédagogie active ?
Mettre en œuvre ces approches nécessite une planification rigoureuse, depuis la définition des objectifs jusqu’à l’évaluation.
Il est essentiel d’identifier les compétences et connaissances attendues et de garantir une cohérence entre objectifs, activités et évaluations (alignement pédagogique). L’usage de méthodes actives implique parfois de revoir la structuration d’un cours classique pour recentrer l’enseignement sur des actions concrètes de l’étudiant·e.
Selon les objectifs, la taille du groupe ou le contexte, plusieurs formats peuvent être mobilisés : résolution de problèmes, projets, études de cas, débats, classe inversée, etc. L’important n’est pas d’appliquer des méthodes actives à tout prix, mais de choisir une activité pertinente. Des moments transmissifs courts peuvent compléter utilement une séquence active.
Avant les activités, il faut explicitement présenter les objectifs, le déroulement, les rôles de chacun et les attentes. Cette contractualisation favorise l’engagement et instaure un climat de confiance. Elle permet aussi de clarifier les règles qui encadrent les interactions, nombreuses dans les méthodes actives.
L’enseignant·e accompagne sans diriger entièrement : il circule, questionne, clarifie et soutient les démarches des étudiant·es. Cette posture favorise l’autonomie et la collaboration, tout en maintenant un haut niveau d’interactions.
Les activités collectives renforcent la compréhension et le développement de compétences sociales. Travailler en groupe permet de verbaliser ses idées, confronter ses raisonnements et coopérer. L’aménagement de la salle peut également être repensé pour faciliter la collaboration.
Après l’activité, un temps de débriefing permet de consolider les apprentissages, d’analyser les démarches, de corriger les erreurs et de relier l’expérience aux notions du cours. Ces discussions, individuelles ou collectives, aident les étudiant·es à structurer durablement leurs connaissances.
L’évaluation doit être en adéquation avec les objectifs visés. Il est recommandé d’annoncer clairement les critères et de recourir à l’évaluation continue, qui permet d’observer les étudiant·es en action et d’identifier rapidement les difficultés. On peut combiner évaluation formative et sommative, l’essentiel étant que les étudiant·es comprennent comment ils seront évalués.
Faites-vous accompagner
Vous avez une idée ? Un projet ? En tant qu’enseignant ou enseignante, vous pouvez bénéficier d’un dispositif de soutien pour un projet de développement pédagogique, à l’échelle d’une UE, d’une formation ou d’une composante.
EN PRATIQUE
Mis à jour le 02 décembre 2025.